Il n’y a évidemment pas de technique, pas de recette, pour développer sa capacité d’acceptation et globalement toute la sophrologie y contribue. Cependant, chacun de nous est différent, il est donc très utile pour le sophrologue d'aider son client à repérer ce qui peut-être le fragilise plus particulièrement dans sa capacité d’acceptation afin de proposer l'accompagnement le plus adapté. Il peut s’agir :
D’expériences passées douloureuses (deuil inachevé, schéma qui se répète, traumatisme). Cela peut conduire à des réactions disproportionnées dues à des résonances du passé qui se cristallisent sur des situations actuelles.
Du fait, à l’inverse, d’avoir été trop préservé des réalités auxquelles la vie peut confronter. D’une façon générale, la plus ou moins grande capacité à s’adapter à une nouvelle réalité influe sur sa capacité à l’accepter.
De dépendances et d’attachements : plus son équilibre est dépendant de conditions susceptibles d’évoluer (enfant, conjoint, statut professionnel, niveau de revenu, jeunesse…), plus on risque d’être confronté à des difficultés d’acceptation.
De la difficulté à donner du sens : moins un évènement paraît avoir du sens, plus il est difficile à accepter. Si l’on peut développer les points de vue possibles sur les évènements de la vie afin de leur donner plus facilement du sens, on est également parfois confronté aux limites de ce que l’on peut comprendre.
De l’équilibre dans sa relation aux différentes dimensions du temps. C’est ce que les Grecs nommaient : Chronos, Kairos.
De ses résistances identitaires : accepter la perte, l’injustice, la souffrance, le vide peut impliquer de laisser évoluer une part de soi, ce qui demande d’avoir suffisamment de sécurité intérieure.
S’intéresser à sa capacité d’acceptation est donc un point de départ vers de nombreux chemins possibles. Ce sont autant d’invitations à :
composer avec les évènements, l’imprévu, accepter l’impermanence de toute chose, accueillir de nouvelles perspectives, et avec elles, peut-être, de nouvelles opportunités ;
prendre conscience des sources de ses souffrances (croyances, peurs, attachements…) et les envisager comme autant d’occasions de croissance personnelle ;
développer une relation de non-dépendance aux autres et aux choses, ce qui peut ouvrir à de nouvelles formes de liberté et d’amour.
s’ouvrir à des sources d’épanouissement et de bonheur qui ne dépendent que de soi : la nature, créer, se consacrer aux autres...
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