"La finalité d'une pratique de la sophrologie n'est pas de savoir se détendre, mais de ne plus avoir besoin de se détendre". Norbert Cassini
Il est clair que la sophrologie n'est pas une méthode de relaxation, et que faire de la sophrologie ne se réduit pas à apprendre à se relaxer.
On pourrait même dire que la pratique de la sophrologie amènera au fil du temps à avoir beaucoup moins besoin de se détendre.
Mais, s'il est une demande que le sophrologue aura souvent de ses clients qui débutent une pratique sophrologique, c'est bien celle de se relaxer.
Si de nombreux travaux ont démontré des liens de causalité entre le stress et la santé et ont démontré que les techniques de relaxation pouvaient avoir des effets positifs sur l'état général, il est également évident que gérer ses émotions, son stress, sa fatigue, ne peut se résumer à une simple gestion des manifestations de ces symptômes par des techniques diverses.
C'est parce que les tensions psychologiques, émotionnelles, physiques sont souvent des symptômes ou des mécanismes de défense que l'on sera attentif en sophrologie à ne pas forcément faire de l'idée de se détendre un but.
Ainsi lorsqu'une personne est tendue, il n'est pas forcément indiqué qu'elle apprenne à se détendre. La démarche sophrologique dans une approche centrée sur la personne, associée à une approche phénoménologique du tonus, respectera l'état d'être actuel de la personne et permettra d'envisager avec elle la meilleure évolution possible du travail sophrologique.
S'intéresser à son tonus et à sa capacité de détente pourra alors être un point de départ pour évoluer vers une meilleure qualité de vie.
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